Ce terme est entré dans le langage professionnel et les entreprises depuis peu avec force et vigueur. Il est de bon ton de cultiver ses soft skills, de les mettre en valeur dans son CV, de les mettre en œuvre dans son poste de travail.

Mais de quoi parle-t-on au juste ?

Les soft skills sont-elles des traits de personnalité ? des compétences ? des aptitudes ? des postures ? des savoirs comportementaux ? des qualités personnelles ?

Le terme « skill », qui signifie en anglais compétence, habileté, adresse, devrait nous orienter.

On pourrait donc traduire littéralement par « compétences douces », par opposition aux « hard skills » (compétences métier). Il en existe une variété infinie. Les soft skills ne s’apprennent pas dans les livres ou les bancs de l’école, mais par la confrontation de soi au réel ou par l’interaction avec d’autres personnes dans des situations professionnelles ou personnelles données.

Elles sont mi-innées mi-acquises, et chacun doit capitaliser sur ses points forts plutôt que d’essayer de se conformer à des modèles.

A l’une des valeurs, chaque entreprise doit définir son référentiel de soft skills nécessaires à ses métiers, sans en faire un moule dans lequel tout le monde doit se conformer. Avez-vous défini les vôtres ?

Parole d'expert : la capsule RH de Valentine Michel