Chercheurs d’emploi et employeurs ont des difficultés à se retrouver. D’un côté, je croise lors de diverses tables rondes de nombreux recruteurs qui ne savent plus quoi faire pour trouver leurs futurs collaborateurs :

Lundi 21/01 à Lyon

« Je dois recruter 30 personnes avant fin Mars, je ne sais pas comment je vais pouvoir tenir l’objectif ». 

Vendredi 18/01 à Annemasse

« L’entreprise doit tripler ses effectifs pour passer à 100 collaborateurs à horizon fin d’année, c’est un challenge impossible à relever ».

Bref, pas une semaine ne se passe sans que j’entende un recruteur tout essayer, l’âme en peine. Dépenser des milliers d’euros dans des dépôts d’annonces sans pouvoir mesurer là où le bât blesse.

D’un autre côté, je sonde mon entourage dans lequel se trouve des sans-emplois qui peinent à trouver, je regarde les chiffres postés par Pole Emploi ce vendredi 25 janvier 2019 et constate avec effroi qu’il y a plus de 380 510 demandeurs d’emploi en Auvergne Rhône-Alpes (catégorie A).

Recrutement : un manque de connaissance du besoin

Le constat est posé, puisque 41% des entreprises de moins de 250 salariés déclarent avoir du mal à selon une étude de BPI France. Une des problématiques évoquées est la définition de leur besoin. Difficile de trouver quand on ne sait pas vraiment ce que l’on recherche.

Bien souvent le profil recherché se limite alors à un diplôme, une expérience qui restent par ailleurs des critères de filtre pour les demandeurs d’emploi.

Peut être qu’en se penchant plus en profondeur sur leur besoin, ils pourraient d’une part pourvoir beaucoup de postes en interne, et d’autres part, recruter mieux.

Filtrer par diplôme pour certains postes est un non-sens quand c’est principalement le savoir être qui sera utile.

Recrutement : un manque de connaissance de soi

De l’autre côté, les demandeurs d’emploi peinent parfois à se vendre et à définir les mots clés à utiliser pour passer un certain nombre de barrières.

Au-delà de ces mots clés, la connaissance de soi est également un manque chez bon nombre de demandeurs mais aussi de salariés. S’appuyer sur ses forces de personnalité permet d’une part de mieux « se vendre » mais également d’être plus épanoui.

Une étude montre que les personnes ayant connaissance de leurs forces de personnalité sont 3 fois plus susceptibles d’avoir une excellente qualité de vie et 6 fois plus d’être heureuses au travail (chiffres selon VIA Institute)

Sur la base d’une mauvaise connaissance, il parait alors très compliqué de pouvoir aligner les besoins de chacun. Entreprises et candidats potentiels doivent réaliser une introspection afin de mieux se connaître, mieux connaître leurs besoins et ainsi se retrouver.

Aussi, l’ensemble des parties prenantes du marché de l’emploi doivent maintenant parler le même langage. On ne cherche plus un commercial, mais une personne avec une bon sens de l’écoute ayant des compétences en vente.

Venez donc apprendre à vous connaître en passant Aura notre questionnaire de comportement, à passer en 5 min, et parlez enfin le même langage que celui qui se trouvera en face de vous !

Rhment votre,

Christophe